Extrait de « Recherches sur les antiquités romaines du pays des Vocontiens » de Jean-Denis Long, publié en 1849

« Le Château ou Tour-de-Quint a été ainsi nommé, parce qu’il était situé  « ad quintum lapidem de Dea » au cinquième mille, selon Aymar du Périer et d’Anville.

L’ancien pont de Quart, au sud de cette ville, a été nommé ainsi, parce qu’il se trouve au quatrième mille. (Il en est de même du pont de Quart de Nîmes, à compter de la porte Auguste.)
Il est plus difficile de faire dériver ce nom de Quint de P. Quintus, celui qui fut défendu par Cicéron ou de tout autre personnage ainsi nommé.

Cette forteresse de Quint avait donné son nom à une petite vallée qui commence à sa base. Au temps d’Aymar du Périer, il existait dans ce château une tour carrée d’une construction très ancienne. L’étendue de l’enceinte de cette forteresse fait présumer qu’un certain nombre d’hommes pouvaient y habiter; ils ont, dans la suite, bâti leur demeure sur remplacement du village moderne de Sainte-Croix.

On peut regarder cette forteresse comme un castellum romain destiné à défendre les vallées de la Drôme et de Ouint ; elle a été détruite lors du passage de Louis XIII, en 1629. »

N.D.W : D’autres dénominations de la Vallée sont proposées par Pierre Gastal : « La vallée s’appelait autrefois la Tuez probablement  du nom du Serre de Montué qui la domine »
Voir l’article sur la Sure